Certains utilisateurs ont quelques craintes en la capacité d’amorçage d’une pompe centrifuge auto-amorçante, surtout lorsqu’il s’agit du relevage d’eaux usées ou chargées ?
Sans entrer dans un comparatif des qualités d’une pompe par rapport à une autre, il y a 4 éléments prépondérants qui doivent attirer directement votre attention lors de l’utilisation d’une pompe auto-amorçante.
Quels sont-ils ?
La pompe auto-amorçante, située au-dessus du liquide à relever, va créer une dépression qui va permettre à ce liquide mais également à l’air qui peut être emprisonné dans la canalisation d’aspiration, d’être aspiré.
Toutefois, si le circuit de refoulement ne permet pas d’évacuer cet air (clapet anti-retour, bouchon d’eau à un point bas de la canalisation, …), la pompe ne pourra pas s'amorçer puisque la pompe n'est pas un compresseur.
Pour résoudre ce problème, il faudra que le circuit de refoulement, entre la bride de la pompe et le clapet ou le bouchon, puisse disposer d’un by-pass. Idéalement, ce by-pass sera équipé d’une vanne de chasse d’air, solution qui permet d’être ouvert à l’amorçage de la pompe et qui se ferme automatiquement dès que la pompe est montée en pression.
Comme vous le savez, lors de la phase d’amorçage d’une pompe centrifuge auto-amorçante, il y a une recirculation de l’eau dans la pompe par le biais du canal de réamorçage. Ce canal est une liaison entre la volute interne et la volute externe de la pompe.
Le diamètre de ce canal est primordial lorsque la pompe doit relever des eaux usées ou chargées.
En effet, même si le passage libre de la pompe, souvent pris au droit des aubes de la roue, est suffisant, il est indispensable que le canal de réamorçage présente, au minimum, le même passage libre que le reste de la pompe.
Si ce n’est pas le cas, il se peut que ce canal se bouche, empêchant l’alimentation en eau de la volute interne et donc brisant ainsi l’étanchéité hydraulique entre la canalisation d’aspiration et de refoulement.
C’est pourquoi certains utilisateurs de pompe auto-amorçantes peuvent être septiques à utiliser ce type de technologie dans le relevage d’eaux usées ou chargées.
Ce n’est pas parce qu’il est indiqué « pompe pour eaux chargée » ou « passage libre de 75 mm » que cette pompe est réellement équipée d’un canal de réamorçage digne de ce nom, avec ce gros passage libre.
La capacité d’amorçage d’une pompe dépend aussi de la vitesse à laquelle elle tourne.
Au plus vite sera sa vitesse, au plus importante sera la dépression générée par la pompe. Donc si la pompe tourne à faible vitesse, il sera impossible d’atteindre de grandes profondeurs d’aspiration.
Par le truchement d’un variateur de fréquence, il sera possible d’atteindre des vitesses de rotation importantes et donc une hauteur d’amorçage en corrélation avec l’application.
En conclusion,
Vous rencontrez des problèmes d’amorçage de votre pompe. Pensez donc tout d’abord à vérifier l’évacuation de l’air contenu par votre canalisation d’aspiration ainsi que de la vitesse de rotation de la pompe, directement lié à sa capacité d’amorçage.
Il faudra également porter une attention sur l’étanchéité de la canalisation d’aspiration ainsi qu’au canal d’amorçage.
Ces quatre éléments sont souvent à l’origine de vos problèmes et peuvent, si vous les connaissez correctement, être facilement résolus.
Gamme de débit jusqu’à près de 900 m3/h - Pression de refoulement jusqu'à 3 bars - Passage libre jusqu’à 76 mm - Différents types de métallurgies et de joints en fonction de l’effluent à relever.
Dans le cas d’une réhabilitation d’un poste existant ou lorsque seul un regard est disponible, la station “hors sol” permettra de mettre en oeuvre la solution de pompage au débit et à la pression que requiert l’application, sans devoir changer le génie civil en place.