L’auto-amorçage ou la capacité à réaliser une dépression peut être, dans de très nombreuses configurations, un avantage indéniable pour votre pompe de relevage.
On pense souvent que le seul intérêt de cette fonction réside uniquement dans le cas d’un effluent sous le pied de la pompe mais une longue canalisation d’aspiration à l’horizontale, même au pied d’un bassin faiblement en charge par rapport à la pompe, peut entraîner des difficultés d’amorçage.
Elles sont principalement les suivantes :
La décantation dans la partie horizontale de la canalisation d’aspiration, lors d’un arrêt quelque peu prolongé du pompage, peut rendre le redémarrage de la pompe plus délicat.
Plus de pertes de charge générées par cette décantation vont engendrer un risque certain de cavitation.
Ces dégâts générés par la cavitation ne seront pas visibles directement mais engendreront des pertes d’efficacité de la pompe et donc une consommation électrique de plus en plus importante, jusqu’à devoir remplacer la roue de la pompe.
Un potentiel bouchage de la canalisation partiel ou total de la canalisation d'aspiration si, à la mise en route de la pompe, un curage ne peut être effectué par le liquide pompé et sa vitesse d'écoulement.
La capacité de dépression de la pompe va permettre d’aspirer le liquide dans cette canalisation quelque peu bouchée et par l’écoulement de l’eau, les produits décantés vont, à force d’augmentation de la vitesse d’écoulement, se remettre en mouvement et être entrainé par l’effluent pompé.
Comme la configuration habituelle de ces pompes est d’être située au-dessus du liquide, celles-ci présentent souvent un NPSH requis plus faible que les autres pompes centrifuges pour ce même débit. Il est probable qu’aucune cavitation ne soit générée par cette configuration, dans la limite du bouchage de la canalisation.
Le fonctionnement « à sec » de la pompe sera également mieux géré par ce type de pompe puisqu’elle est conçue pour rencontrer ce type de difficulté lors des amorçages profonds.
Bien qu’habituellement utilisé, le terme « fonctionnement à sec » n’est pas étymologiquement correct puisque la pompe est pleine d’eau durant cette phase d’amorçage. Toutefois, comme cette eau circule en circuit fermé au travers du canal d’amorçage, un échauffement de l’eau contenue dans la volute est à noter qui peut, après un temps certain, devenir problématique pour la pompe et sa garniture mécanique.
La décantation du liquide chargé pompé peut engendrer des pertes de charge complémentaires qui ne pourront être gérées par une « simple » pompe centrifuge.
La pompe auto-amorçante est la solution dans cette configuration, même si celle-ci est quelque peu en charge. Faible NPSH requis, capacité de dépression font que cette technologie est particulièrement adaptée à cet environnement.
Gamme de débit jusqu’à près de 900 m3/h - Pression de refoulement jusqu'à 3 bars - Passage libre jusqu’à 76 mm - Différents types de métallurgies et de joints en fonction de l’effluent à relever.
Gamme de débit jusqu'à plus de 3.000 m3/h - Pression de refoulement jusqu'à plus de 100 mcE - Passage libre jusqu'à 100 mm - Différents types de métallurgies et de joints en fonction de l'effluent à relever.